MÉCONNU, LES HAUBANAGE SÉCURISE VOS ARBRES DANGEREUX

SÉCURISATION D’ARBRES

Arbre entier ou sections d’abres préoccupantes ? Plutôt que de retirer l’arbre , pensez à le faire sécuriser. Une architecture évasée, un développement déséquilibrés, des signes de faiblesse, des contraintes particulières sont autant de raisons de pratiquer un haubanage. Solution de rétention autonome (d’arbre à arbre), cette technique est non invasive  pour l’arbre et permet sa conservation en toute sécurité.

HAUBANER : un soin essentiel pour sécuriser un arbre fragile et permettre sa conservation

 » La longévité de l’arbre repose en grande partie sur sa structure !  »

Qu’est ce que le haubanage ? Le haubanage est une technique non invasive qui consiste à maintenir une partie de l’arbre ou son intégralité pour éviter les chutes. Par un système de haubans (cordes tressées) installés par l’élagueur, l’arbre penché ou branches fragilisés seront sécurisée en conservant l’arbre et sa structure originelle.  

Qu’est ce qu’une solution non invasive ? Par une technique de tressage, on étrangle pas le sujet et on n’interfère pas dans la croissance de l’arbre. On évite la coupe et donc l’intrusion potentielle de maladies et l’affaiblissement de l’arbre.  

Pas d’impacte esthétique ? L’utilisation de haubans aux couleurs de l’arbre et placés judicieusement rends les cordages presque invisibles. Invisibilité et conservation de la structure permettent de ne pas entraver l’esthétique de l’arbre.      

Première étape : le diagnostic de l’arbre

L’heure du diagnostic

La physionomie général de l’arbre : penchant, santé, anciennes coupes, stade de développement, casses liées aux intempéries, développement contraint… etc sont autant de facteurs à prendre en compte pour définir la nécessite d’une intervention d’haubanage. Il est possible lors du diagnostic que nous devions grimper pour étudier de plus certains éléments : avancement de la pourriture, état sanitaire des branches, apparition de fourches incluses, fissures, mauvais recouvrement de plaie… etc qui constituent des point de fragilité et augmente les risques de chute. À l’issue de cette analyse, nous opterons pour le haubanage si besoin est (ce n’est pas automatique).

Deuxième étape : le haubanage n’est pas systématique

Taille d’allègement

Selon l’essence de l’arbre, sa configuration et les éléments qui ressortent du diagnostique, nous opterons pas forcément pour la pose de hauban. En effet, une taille d’allègement des charpentières à risque (on vient supprimer, raccourcir ou retirer certains rejets et itérations) peut amplement suffire à sécuriser l’arbre sans interférer dans la croissance naturelle du sujet. Seul un professionnel de l’élagage pourra vous conseiller. 

Étape 2 bis : Quand le haubanage est nécessaire

Pose et surveillance

des haubans

Une fois que le haubanage est conseillé, l’élagueur viendra s’appuyer sur un ou des éléments forts de l’arbre pour sécuriser les branches et/ou charpentières problématiques. Par un système de cordes creuses tressés ou câbles, les haubans seront systématiquement disposés de façon à ne pas endommager l’arbre (cerclage anti-friction et non étrangleur). Numérotés et datés, les haubans feront l’objet d’un contrôle systématique tous les 2/3 ans afin de vérifier leur conformité, l’évolution de la croissance de l’arbre et des parties sécurisées pour au besoin remplacer, recalibrer ou retirer les haubans.